Mackychie dans son froc dĂšs qu'il entend le nom Sonko. RĂ©pondre + 175-50. Signalier Permalink {comment_ads} 2020 il y a 4 jours (15:47 PM) Bonjour je suis a Dakar le 20 Aout 2022 je choisis Avantmes titres mondiaux, personne ne savait ce qu'Ă©tait le motocross dans mon pays. Maintenant tout le monde connaĂźt. Maintenant en SlovĂ©nie, tout le monde est vraiment fou de motocross. C EUROPE1. Le prĂ©sident français Emmanuel Macron a exhortĂ© mardi la communautĂ© internationale Ă  ne faire montre d’« aucune faiblesse, aucun esprit de ThĂ©oriesfolles de l'Histoire: la civilisation est nĂ©e il y a 1 000 ans Les "rĂ©centistes" en sont convaincus: la succession des Ă©vĂ©nements tels qu'on les apprend Ă  l'Ă©cole est fausse. Il n’y a que des bĂ©nĂ©voles ! » Non ! Pour faire simple, il y a 2 structures principales au Puy du Fou : 1- La CinĂ©scĂ©nie: une association de loi 1901 de 4 150 bĂ©nĂ©voles qui anime et met en scĂšne ce grand spectacle nocturne 28 soirĂ©es par an. 2-Le Puy du Fou: une entreprise regroupant 2 150 employĂ©s permanents et saisonniers.Le Puy du Fou est ouvert 173 Vay Tiền TráșŁ GĂłp Theo ThĂĄng Chỉ Cáș§n Cmnd Hỗ Trợ Nợ Xáș„u. PrĂ©dicateur de la Maison pontificale, le pĂšre capucin Raniero Cantalamessa a prononcĂ© ce vendredi 12 avril la cinquiĂšme mĂ©ditation du temps de le Nouveau Testament comme dans l’histoire de la thĂ©ologie, certaines choses ne peuvent se comprendre que si l’on tient compte d’un fait fondamental, Ă  savoir l’existence de deux approches diffĂ©rentes, bien que complĂ©mentaires, du mystĂšre du Christ celle de Paul et celle de voit le mystĂšre du Christ Ă  partir de l’incarnation. JĂ©sus, le Verbe fait chair, est pour lui le rĂ©vĂ©lateur suprĂȘme du Dieu vivant, celui en-dehors duquel personne ne va au PĂšre ». Le salut consiste Ă  reconnaĂźtre que JĂ©sus est venu dans la chair » et Ă  croire qu’il est le Fils de Dieu » ; Celui qui a le Fils possĂšde la vie ; celui qui n’a pas le Fils de Dieu ne possĂšde pas la vie ». Comme nous le voyons, au centre de tout se trouve la personne » de JĂ©sus l’ particularitĂ© de cette vision johannique saute aux yeux si on la compare Ă  celle de Paul. Pour Paul, au centre de l’attention, il n’y a pas tant la personne du Christ, comprise comme rĂ©alitĂ© ontologique, que l’Ɠuvre du Christ, c’est-Ă -dire le mystĂšre pascal de sa mort et de sa rĂ©surrection. Le salut ne consiste pas tant Ă  croire que JĂ©sus est le Fils de Dieu venu dans notre chair, mais Ă  croire en JĂ©sus livrĂ© pour nos fautes et ressuscitĂ© pour notre justification ». L’évĂ©nement central n’est pas l’incarnation, mais le mystĂšre serait une erreur fatale d’y voir une dichotomie Ă  l’origine mĂȘme du christianisme. Quiconque lit le Nouveau Testament sans prĂ©jugĂ© comprend que chez Jean, l’incarnation est en vue du mystĂšre pascal, quand JĂ©sus dĂ©versera son Esprit sur l’humanitĂ© ; le lecteur comprend Ă©galement que pour Paul, le mystĂšre pascal suppose et se fonde sur l’incarnation. Celui qui s’est fait obĂ©issant jusqu’à la mort et Ă  la mort sur la croix est celui qui avait la condition de Dieu », Ă©tait Ă©gal Ă  Dieu. Les formules trinitaires dans lesquelles JĂ©sus-Christ est mentionnĂ© avec le PĂšre et le Saint-Esprit confirment que pour Paul, l’Ɠuvre du Christ prend son sens dans sa aussi Prier la TrinitĂ©, mission impossible ?L’accentuation diffĂ©rente des deux pĂŽles du mystĂšre reflĂšte le chemin historique que la foi en Christ a fait aprĂšs PĂąques. Jean reflĂšte la phase la plus avancĂ©e de la foi en Christ, celle que l’on trouve Ă  la fin, et non au dĂ©but de la rĂ©daction des Ă©crits nĂ©otestamentaires. Il est au terme d’un processus qui est de remonter aux sources du mystĂšre du Christ. On le remarque quand on regarde d’oĂč commencent les quatre Ă©vangiles. Marc commence son Ă©vangile Ă  partir du baptĂȘme de JĂ©sus dans le Jourdain ; Matthieu et Luc, qui arrivent aprĂšs, font un pas en arriĂšre et commencent l’histoire de JĂ©sus quand il naĂźt de Marie ; Jean, qui Ă©crit en dernier, fait un saut en arriĂšre dĂ©cisif et situe le dĂ©but de l’histoire du Christ, non plus dans le temps, mais dans l’éternitĂ© Au commencement Ă©tait le Verbe, et le Verbe Ă©tait auprĂšs de Dieu, et le Verbe Ă©tait Dieu ».La raison de ce dĂ©placement d’intĂ©rĂȘt est bien connue. Entre temps, la foi est entrĂ©e au contact de la culture grecque, qui s’intĂ©resse davantage Ă  la dimension ontologique qu’à la dimension historique. Ce qui compte pour elle, c’est moins le dĂ©ploiement des faits que leur fondement l’archĂš. À ce facteur environnemental s’ajoutent les premiers signes de l’hĂ©rĂ©sie docĂ©tiste qui remettait en question la rĂ©alitĂ© de l’incarnation. Le dogme christologique des deux natures et de l’unitĂ© de la personne du Christ se fondera presque entiĂšrement sur la perspective johannique du Logos fait est important d’en tenir compte pour comprendre la diffĂ©rence et la complĂ©mentaritĂ© entre la thĂ©ologie orientale et la thĂ©ologie occidentale. Les deux perspectives, la paulinienne et la johannique, tout en se fondant l’une dans l’autre comme on le voit dans le symbole de NicĂ©e-Constantinople, conservent leur accentuation diffĂ©rente, comme deux fleuves qui, se coulant l’un dans l’autre, conservent chacun la couleur propre de ses eaux sur un long parcours. La thĂ©ologie et la spiritualitĂ© orthodoxes se fondent principalement sur Jean ; l’occidentale la protestante encore plus que la catholique se fonde principalement sur Paul. Au sein de cette mĂȘme tradition grecque, l’école alexandrine est plutĂŽt johannique, l’antiochienne plus paulinienne. L’une fait consister le salut dans la divinisation, l’autre dans l’imitation du croix, sagesse de Dieu et puissance de DieuJe voudrais maintenant montrer ce que tout cela implique pour notre recherche du visage du Dieu vivant. À la fin des mĂ©ditations de l’Avent, j’ai parlĂ© du Christ de Jean qui, au moment mĂȘme oĂč il se fait chair, introduit la vie Ă©ternelle dans le monde. Au terme de ces mĂ©ditations de CarĂȘme, je voudrais parler du Christ de Paul, qui change le destin de l’humanitĂ© sur la croix. Écoutons tout de suite le texte oĂč apparaĂźt le plus clairement la perspective paulinienne sur laquelle nous voulons rĂ©flĂ©chir Puisque, en effet, par une disposition de la sagesse de Dieu, le monde, avec toute sa sagesse, n’a pas su reconnaĂźtre Dieu, il a plu Ă  Dieu de sauver les croyants par cette folie qu’est la proclamation de l’Évangile. Alors que les Juifs rĂ©clament des signes miraculeux, et que les Grecs recherchent une sagesse, nous, nous proclamons un Messie crucifiĂ©, scandale pour les Juifs, folie pour les nations paĂŻennes. Mais pour ceux que Dieu appelle, qu’ils soient Juifs ou Grecs, ce Messie, ce Christ, est puissance de Dieu et sagesse de Dieu. Car ce qui est folie de Dieu est plus sage que les hommes, et ce qui est faiblesse de Dieu est plus fort que les hommes. »L’ApĂŽtre parle d’une nouveautĂ© dans l’agir de Dieu, presque un changement de rythme et de mĂ©thode. Le monde n’a pas su reconnaĂźtre Dieu dans la splendeur et la sagesse de sa crĂ©ation ; Dieu dĂ©cide alors de se rĂ©vĂ©ler de maniĂšre opposĂ©e, Ă  travers l’impuissance et la folie de la croix. On ne peut lire cette affirmation de Paul sans se souvenir de la parole de JĂ©sus PĂšre, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange ce que tu as cachĂ© aux sages et aux savants, tu l’as rĂ©vĂ©lĂ© aux tout-petits ».Comment interprĂ©ter ce renversement de valeurs ? Luther parlait de la façon qu’a Dieu de se rĂ©vĂ©ler sub contraria specie », c’est-Ă -dire Ă  travers le contraire de ce que l’on pourrait attendre de lui. Il est toute-puissance et se rĂ©vĂšle dans l’impuissance, il est sagesse et se rĂ©vĂšle dans la folie, il est gloire et se rĂ©vĂšle dans l’ignominie, il est richesse et se rĂ©vĂšle dans la aussi L’humilitĂ© de DieuLa thĂ©ologie dialectique de la premiĂšre moitiĂ© du siĂšcle dernier a conduit cette vision Ă  des consĂ©quences extrĂȘmes. Entre la premiĂšre et la deuxiĂšme maniĂšre qu’a Dieu de se manifester, il n’y a pas – d’aprĂšs Karl Barth – continuitĂ©, mais rupture. Il ne s’agit pas d’une succession seulement temporelle, comme entre l’Ancien et le Nouveau Testament, mais d’une opposition ontologique. En d’autres termes, la grĂące ne construit pas sur la nature, mais contre elle ; elle touche le monde comme la tangente le cercle », c’est-Ă -dire qu’elle l’effleure, mais sans y pĂ©nĂ©trer comme le fait au contraire la levure avec la pĂąte. C’est la seule diffĂ©rence qui, aux dires du mĂȘme Barth, le retenait de se dire catholique ; toutes les autres lui semblaient, par comparaison, sans grand intĂ©rĂȘt. À l’analogiaentis, il opposait Ă  l’analogia fidei, c’est-Ă -dire Ă  la collaboration entre nature et grĂące, l’opposition entre la parole de Dieu et tout ce qui appartient au XVI, dans son encyclique Deus caritas est », montre les consĂ©quences que cette vision diffĂ©rente a Ă  propos de l’amour. Karl Barth avait Ă©crit LĂ  oĂč l’amour chrĂ©tien entre en scĂšne, a commencĂ© immĂ©diatement le conflit avec l’autre amour [l’amour humain] et ce conflit est dĂ©sormais sans fin ». BenoĂźt XVI Ă©crit Ă  l’inverse Eros et agapĂš – amour ascendant et amour descendant- ne se laissent jamais complĂštement sĂ©parer l’un de l’autre [
]. La foi biblique ne construit pas un monde parallĂšle ou un monde opposĂ© au phĂ©nomĂšne humain originaire qui est l’amour, mais qu’elle accepte tout l’homme, intervenant dans sa recherche d’amour pour la purifier, lui ouvrant en mĂȘme temps de nouvelles dimensions ».L’opposition radicale entre nature et grĂące, entre crĂ©ation et rĂ©demption, finit par s’attĂ©nuer dans les Ă©crits postĂ©rieurs du mĂȘme Barth et ne trouve dĂ©sormais presque plus aucun partisan. Nous pouvons donc aborder avec plus de sĂ©rĂ©nitĂ© les Ă©crits de l’ApĂŽtre pour comprendre en quoi consiste rĂ©ellement la nouveautĂ© de la croix du la croix, Dieu s’est manifestĂ©, oui, sous son contraire », mais sous le contraire de ce que les hommes ont toujours pensĂ© de Dieu, et pas de ce que Dieu est rĂ©ellement. Dieu est amour, et c’est sur la croix que se rĂ©alise la manifestation suprĂȘme de son amour pour les hommes. Dans un certain sens, ce n’est que lĂ , sur la croix, que Dieu se rĂ©vĂšle dans sa propre espĂšce », dans ce qui lui est propre. On doit lire le texte de la premiĂšre Ă©pĂźtre aux Corinthiens sur le sens de la croix de Christ, Ă  la lumiĂšre d’un autre texte de Paul dans la Lettre aux Romains Alors que nous n’étions encore capables de rien, le Christ, au temps fixĂ© par Dieu, est mort pour les impies que nous Ă©tions. Accepter de mourir pour un homme juste, c’est dĂ©jĂ  difficile ; peut-ĂȘtre quelqu’un s’exposerait-il Ă  mourir pour un homme de bien. Or, la preuve que Dieu nous aime, c’est que le Christ est mort pour nous, alors que nous Ă©tions encore pĂ©cheurs. »Le thĂ©ologien byzantin mĂ©diĂ©val Nicolas Cabasilas 1322-1392 nous donne la meilleure clĂ© pour comprendre en quoi consiste la nouveautĂ© de la croix du Christ. Il Ă©crit Deux caractĂ©ristiques rĂ©vĂšlent l’amant et le font triompher la premiĂšre consiste Ă  faire du bien Ă  l’aimĂ© dans tout ce qui est possible, la seconde Ă  choisir de souffrir pour lui et de souffrir des choses terribles, si nĂ©cessaire. Ce dernier test d’amour de loin supĂ©rieur au premier, ne pouvait cependant pas convenir Dieu qui est impassible Ă  tout le mal [
]. Alors pour nous donner l’assurance de son grand amour et nous montrer qu’il nous aime d’un amour sans limites, Dieu invente son annihilation, la rĂ©alise et se rend capable de souffrir et d’endurer des choses terribles. Ainsi, avec tout ce qu’il endure, Dieu convainc les hommes de son extraordinaire amour pour eux et les attire Ă  nouveau Ă  lui. »Dans la crĂ©ation, Dieu nous a remplis de dons, dans la rĂ©demption, il a souffert pour nous. La relation entre les deux est celle d’un amour de bienfaisance qui se fait amour de aussi Mon CarĂȘme Laudato si’ dĂ©fi n°35, faire fructifier ses talentsMais qu’est-il arrivĂ© de si important dans la croix de Christ pour en faire le moment culminant de la rĂ©vĂ©lation du Dieu vivant de la Bible ? La crĂ©ature humaine cherche instinctivement Dieu dans le domaine de la puissance. Le titre qui suit le nom de Dieu est presque toujours omnipotent ». Et voilĂ  qu’en ouvrant l’Évangile, nous sommes invitĂ©s Ă  contempler l’impuissance absolue de Dieu sur la croix. L’Évangile rĂ©vĂšle que la vraie toute-puissance est l’impuissance totale du Calvaire. Il faut peu de puissance pour se faire valoir, il en faut beaucoup par contre pour se mettre de cĂŽtĂ©, pour s’anĂ©antir. Le Dieu chrĂ©tien est cette puissance illimitĂ©e d’effacement de soi !L’explication ultime rĂ©side donc dans le lien indĂ©fectible qui existe entre amour et humilitĂ©. Il s’est abaissĂ©, devenant obĂ©issant jusqu’à la mort, et la mort de la croix ». Il s’est humiliĂ© en se faisant dĂ©pendant de l’objet de son amour. L’amour est humble parce que, de par sa nature, il crĂ©e une dĂ©pendance. Nous le voyons, en quelque sorte, dans ce qui se passe lorsque deux personnes tombent amoureuses. Le jeune homme qui, selon le rituel traditionnel, s’agenouille devant une jeune fille pour lui demander sa main, fait l’acte d’humilitĂ© le plus radical de sa vie, il se fait mendiant. C’est comme s’il disait Je ne me suffis pas Ă  moi-mĂȘme, j’ai besoin de toi pour vivre ». La diffĂ©rence essentielle rĂ©side dans le fait que la dĂ©pendance de Dieu Ă  l’égard de ses crĂ©atures provient uniquement de l’amour qu’il a pour elles, celle des crĂ©atures entre elles du besoin qu’elles ont l’une de l’autre. La rĂ©vĂ©lation de Dieu comme amour », Ă©crit Henri de Lubac, oblige le monde Ă  revoir toutes ses idĂ©es sur Dieu ». La thĂ©ologie et l’exĂ©gĂšse sont encore loin, je crois, d’en avoir tirĂ© toutes les consĂ©quences. Une de ces consĂ©quences est la suivante si JĂ©sus souffre atrocement sur la croix, il ne le fait pas principalement pour rembourser Ă  la place des hommes leur dette insolvable. Avec la parabole des deux serviteurs, dans Luc 7, 41, il explique d’avance que la dette des dix mille talents est cautionnĂ©e gratuitement par le roi !. Non, JĂ©sus meurt crucifiĂ© pour que l’amour de Dieu puisse rejoindre l’homme au lieu le plus Ă©loignĂ© oĂč il s’est mis en se rebellant contre lui, c’est-Ă -dire dans la mort. La mort mĂȘme est dĂ©sormais habitĂ©e par l’amour de Dieu. Dans son livre sur JĂ©sus de Nazareth, BenoĂźt XVI a Ă©crit L’injustice, le mal en tant que rĂ©alitĂ© ne peut pas ĂȘtre simplement ignorĂ©, on ne peut le laisser tomber. Il doit ĂȘtre digĂ©rĂ©, vaincu. C’est lĂ  la vraie misĂ©ricorde. Et que maintenant, puisque les hommes n’en sont pas capables, Dieu le fait lui-mĂȘme – c’est la bontĂ© inconditionnelle de Dieu. »Le motif traditionnel de l’expiation des pĂ©chĂ©s conserve, comme on peut le constater, toute sa validitĂ©, mais ce n’est pas la raison ultime. La raison ultime est la bontĂ© inconditionnelle de Dieu », son aussi Pourquoi la confession est-elle si difficile pour tout le monde ?Nous pouvons identifier trois Ă©tapes dans le cheminement de la foi pascale de l’Église. Au dĂ©but, il n’y a que deux faits Il est mort, il est ressuscitĂ© ». Vous l’avez crucifiĂ©, Dieu l’a ressuscitĂ© », crie Ă  la foule Pierre le jour de la PentecĂŽte Ac 2, 23-24. Dans une deuxiĂšme phase, la question se pose Pourquoi est-il mort et pourquoi est-il ressuscitĂ© ? ». La rĂ©ponse est le kĂ©rygme livrĂ© pour nos fautes et ressuscitĂ© pour notre justification. » Il restait toujours une question Et pourquoi est-il mort pour nos pĂ©chĂ©s ? Qu’est-ce qui l’a poussĂ© Ă  le faire ? ». La rĂ©ponse unanime, sur ce point, de Paul et Jean est Parce qu’il nous a aimĂ©s ». Il m’a aimĂ© et s’est livrĂ© lui-mĂȘme pour moi », Ă©crit Paul ; Ayant aimĂ© les siens qui Ă©taient dans le monde, il les aima jusqu’au bout », Ă©crit rĂ©ponseQuelle sera notre rĂ©ponse face au mystĂšre que nous avons contemplĂ© et que la liturgie nous fera revivre au cours de la Semaine sainte ? La premiĂšre rĂ©ponse, fondamentale, est celle de la foi. Pas n’importe quelle foi, mais la foi par laquelle nous nous approprions ce que le Christ nous a acquis. La foi qui s’empare » du Royaume des cieux Mt 11, 12. L’ApĂŽtre conclut le texte dont nous sommes partis avec ces mots Le Christ JĂ©sus [
] est devenu pour nous sagesse venant de Dieu, justice, sanctification, rĂ©demption. Ainsi, comme il est Ă©crit celui qui veut ĂȘtre fier, qu’il mette sa fiertĂ© dans le Seigneur. »Ce que le Christ est devenu pour nous » – justice, saintetĂ© et rĂ©demption – nous appartient ; c’est encore plus Ă  nous que si nous l’avions fait ! Je ne me lasse pas de rĂ©pĂ©ter, Ă  cet Ă©gard, ce que saint Bernard de Clairvaux a Ă©crit Mais pour moi, ce que je ne trouve pas en moi, je le prends [littĂ©rairement, je l’usurpe] avec confiance dans les entrailles du Sauveur, parce qu’elles sont toutes pleines d’amour. [
] La misĂ©ricorde du Seigneur est donc la matiĂšre de mes mĂ©rites. J’en aurai toujours tant qu’il daignera avoir de la compassion pour moi. Et ils seront abondants si les misĂ©ricordes sont abondantes. Si les misĂ©ricordes du Seigneur sont Ă©ternelles pour moi, je chanterai Ă©ternellement les misĂ©ricordes du Seigneur. [
] Sera-ce ma propre justice que je cĂ©lĂ©brerai ? Non, Seigneur, je me souviendrai de votre seule justice » ». Car la vĂŽtre est aussi la mienne, parce que vous ĂȘtes devenu vous-mĂȘme ma propre justice. »Ne laissons pas passer PĂąques sans avoir fait, ou renouvelĂ©, le coup d’audace de la vie chrĂ©tienne suggĂ©rĂ© par saint Bernard. Saint Paul exhorte souvent les chrĂ©tiens Ă  revĂȘtir le Christ ». L’image de se dĂ©vĂȘtir et de se revĂȘtir n’indique pas seulement une opĂ©ration ascĂ©tique consistant Ă  abandonner certains habits » et Ă  les remplacer par d’autres, c’est-Ă -dire Ă  abandonner les vices et Ă  acquĂ©rir les vertus. C’est avant tout une opĂ©ration Ă  faire par la foi. On se place devant le crucifix et, par un acte de foi, on lui donne tous ses pĂ©chĂ©s, sa misĂšre passĂ©e et prĂ©sente, comme celui qui se dĂ©pouille de ses guenilles sales et les jette au feu. Puis il se revĂȘt de la justice que le Christ nous a acquise ; il dit, comme le publicain du Temple Ô Dieu, aie pitiĂ© de moi, pĂ©cheur ! » et il rentre chez lui comme lui, justifiĂ© ». » Ce serait vraiment faire la PĂąque », pour rĂ©aliser le saint passage » !Bien sĂ»r, tout ne se termine pas ici. De l’appropriation, nous devons passer Ă  l’imitation. Le Christ – faisait remarquer le philosophe Kierkegaard Ă  ses amis luthĂ©riens – n’est pas seulement le don de Dieu Ă  accepter par la foi » ; c’est aussi le modĂšle Ă  imiter dans sa vie ». Je voudrais souligner un point concret sur lequel chercher Ă  imiter l’action de Dieu ce que Cabasilas a mis en lumiĂšre avec la distinction entre l’amour de bienfaisance et l’amour de la crĂ©ation, Dieu a manifestĂ© son amour pour nous en nous comblant de dons la nature avec sa magnificence en dehors de nous, et l’intelligence, la mĂ©moire, la libertĂ© et tous les autres dons en nous. Mais cela ne lui a pas suffi. En Christ, il a voulu souffrir avec nous et pour nous. C’est la mĂȘme chose aussi dans les relations des crĂ©atures entre elles. Lorsqu’un amour fleurit, on ressent immĂ©diatement le besoin de le manifester en offrant des cadeaux Ă  la personne aimĂ©e. C’est ce que font les fiancĂ©s entre eux. Mais nous savons comment les choses se passent une fois mariĂ©s, les limites, les difficultĂ©s, les diffĂ©rences de caractĂšre apparaissent. Il ne suffit plus de faire des cadeaux ; pour poursuivre et maintenir son mariage en vie, il faut apprendre Ă  porter les fardeaux les uns des autres », Ă  souffrir l’un pour l’autre et l’un avec l’autre. C’est ainsi que l’eros, sans faillir, devient Ă©galement agapĂš, amour de don et pas seulement de recherche. BenoĂźt XVI, dans l’encyclique dĂ©jĂ  citĂ©e, s’exprime ainsi MĂȘme si, initialement, l’eros est surtout sensuel, ascendant – fascination pour la grande promesse de bonheur –, lorsqu’il s’approche ensuite de l’autre, il se posera toujours moins de questions sur lui-mĂȘme, il cherchera toujours plus le bonheur de l’autre, il se prĂ©occupera toujours plus de l’autre, il se donnera et il dĂ©sirera ĂȘtre pour » l’autre. C’est ainsi que le moment de l’agapĂš s’insĂšre en lui ; sinon l’eros dĂ©choit et perd aussi sa nature mĂȘme. D’autre part, l’homme ne peut pas non plus vivre exclusivement dans l’amour oblatif, descendant. Il ne peut pas toujours seulement donner, il doit aussi recevoir. Celui qui veut donner de l’amour doit lui aussi le recevoir comme un l’agir de Dieu ne concerne pas seulement le mariage et les Ă©poux ; dans un sens diffĂ©rent, cela nous concerne tous, les consacrĂ©s avant tout autre. Le progrĂšs, dans notre cas, consiste Ă  passer de faire beaucoup de choses pour le Christ et pour l’Église », Ă  souffrir pour le Christ et pour l’Église ». Il se passe dans la vie religieuse ce qui se passe dans le mariage et il ne faut pas s’en Ă©tonner, Ă  partir du moment oĂč c’est aussi un mariage, des Ă©pousailles avec le jour, MĂšre Teresa de Calcutta parlait Ă  un groupe de femmes et les exhortait Ă  sourire Ă  leur mari. L’une d’elle objecta MĂšre, vous parlez comme ça parce que vous n’ĂȘtes pas mariĂ©e et que vous ne connaissez pas mon mari ». Elle lui rĂ©pondit Vous vous trompez. Moi aussi je suis mariĂ©e, et je vous assure que parfois, ce n’est pas facile pour moi non plus de sourire Ă  mon Ă©poux ». AprĂšs sa mort, on a dĂ©couvert Ă  quoi la sainte faisait allusion en ces mots. À la suite de l’appel Ă  se mettre au service des plus dĂ©munis, elle s’était engagĂ©e Ă  travailler avec enthousiasme pour son Ă©poux divin, en crĂ©ant des Ɠuvres qui Ă©merveillĂšrent le monde aussi Les petits conseils » de MĂšre Teresa pour un mariage heureuxBientĂŽt, cependant, la joie et l’enthousiasme ont Ă©chouĂ©, elle tomba dans une nuit obscure qui l’accompagna pendant tout le reste de sa vie. Elle finit par se demander si elle avait encore la foi, si bien que lorsqu’aprĂšs sa mort on publia son journal intime, quelqu’un, ignorant totalement des choses de l’esprit, parla mĂȘme d’un athĂ©isme de MĂšre Teresa ». La saintetĂ© extraordinaire de MĂšre Teresa rĂ©side dans le fait qu’elle a vĂ©cu tout cela dans un silence absolu, dissimulant sa dĂ©solation intĂ©rieure sous un sourire constant sur le visage. En elle, nous voyons ce que cela signifie de passer de faire des choses pour Dieu », Ă  souffrir pour Dieu et pour l’Église ».C’est un objectif trĂšs difficile, mais heureusement, JĂ©sus sur la croix ne nous a pas simplement donnĂ© l’exemple de ce nouveau type d’amour ; il nous a mĂ©ritĂ© aussi la grĂące de nous le faire nĂŽtre, de nous l’approprier par la foi et les sacrements. C’est pour cela que monte de nos cƓurs, au long de la Semaine sainte, le cri de l’Église Adoramus te, Christe et benedicimus tibi, quia per sanctam crucem tuam redemisti mundum ». Nous t’adorons, ĂŽ Christ, et nous te bĂ©nissons, parce que tu as rachetĂ© le monde par ta Sainte vĂ©nĂ©rĂ©s PĂšres, frĂšres et sƓurs, bonne et sainte PĂąque !Lire aussi MĂ©ditation de CarĂȘme C’est le Seigneur ton Dieu que tu adoreras »Lire aussi MĂ©ditation de CarĂȘme L’idolĂątrie, antithĂšse du Dieu vivant »Lire aussi MĂ©ditation de CarĂȘme Rentre en toi-mĂȘme ! »Lire aussi MĂ©ditation de CarĂȘme Heureux les cƓurs purs, car ils verront Dieu » 13 dĂ©cembre 2021 13 dĂ©cembre 2021 Abonne-toi Ă  la chaĂźne YouTube pour ne manquer aucune vidĂ©o clique ici. TĂ©lĂ©charge le fichier MP3 ici. TĂ©lĂ©charge le fichier PDF ici. Transcription de la vidĂ©o Salut ! On le sait, le français est une langue trĂšs imagĂ©e et c’est une langue qui t’expose Ă  Ă©normĂ©ment d’expressions idiomatiques. Certaines sont drĂŽles, curieuses, voire Ă©tonnantes. Il existe bien sĂ»r des expressions pour dĂ©crire Ă  peu prĂšs toutes les Ă©motions. Aujourd’hui, on se concentre sur une Ă©motion trĂšs agrĂ©able le rire. Avant de commencer, je tiens Ă  remercier notre ami Johan, qui est un membre de l’AcadĂ©mie Français Authentique depuis plusieurs annĂ©es, qui habite au Pays-Bas et qui m’a suggĂ©rĂ© ce sujet de vidĂ©o. Salut Johan et merci. Johan fait partie de l’AcadĂ©mie Français Authentique, comme je le disais, du coup je le connais trĂšs bien, parce que je suis en contact direct avec les membres. L’AcadĂ©mie, c’est le projet majeur de Français Authentique dans lequel tu as plein de contenus, plein de groupes privĂ©s, Facebook et Telegram, pour Ă©changer avec les autres membres et avec moi. Et bien sĂ»r, tu as accĂšs Ă  des tuteurs français qui organisent des rĂ©unions Zoom, qui te permettent de t’exprimer en français. J’utilise cette occasion pour te rappeler que les inscriptions vont bientĂŽt ouvrir, elles ouvriront le 9 janvier. Tu peux d’ores et dĂ©jĂ  aller voir dans le premier lien en bas Ă  quoi sert l’AcadĂ©mie, qu’est-ce que c’est, et tu peux rejoindre la liste d’attente pour ne pas manquer la prochaine sĂ©ance d’inscription, puisque les inscriptions sont fermĂ©es 95% de l’annĂ©e. Tu trouveras dans la description un deuxiĂšme lien qui te renvoie vers un quiz. Ce quiz, il est lĂ  pour te permettre de tester ta comprĂ©hension de la vidĂ©o d’aujourd’hui. Bien qu’il existe Ă©normĂ©ment d’expressions pour exprimer le rire ou qui utilisent le rire, on en a sĂ©lectionnĂ© neuf pour toi, aujourd’hui. La premiĂšre, c’est en avoir les larmes aux yeux ». Cette expression signifie qu’on rit tellement fort qu’on en pleure, on a les larmes qui nous coulent, on pleure, tellement on rit. Je pense que c’est facile Ă  imaginer. On a tous, Ă  un moment dans notre vie, Ă©tĂ© exposĂ©s Ă  ça, Ă©tĂ© dans une situation dans laquelle on rit tellement qu’on a les larmes qui commencent Ă  couler ou qu’on sent nos yeux se remplir de larmes. On ne l’utilise pas seulement pour le rire, cette expression, on peut l’utiliser pour la colĂšre, la joie, voire la tristesse. Voyons quelques exemples. Le film qu’on a vu Ă©tait tellement drĂŽle, j’en avais les larmes aux yeux du dĂ©but Ă  la fin ». Tu comprends ici que la personne dit qu’elle riait Ă©normĂ©ment, elle en avait les larmes aux yeux, elle riait Ă©normĂ©ment. Je ne pouvais plus m’arrĂȘter de rire, j’en avais les larmes aux yeux ». MĂȘme explication, un rire intense qui fait que tes yeux se remplissent de larmes. DeuxiĂšme expression Avoir un fou rire. » On utilise cette expression pour dire qu’on n’arrive pas Ă  contrĂŽler le fait qu’on rit, c’est incontrĂŽlable. On rit. On aimerait s’empĂȘcher de rire, mais on n’arrive pas vraiment. Le rire est trop fort et on rit. On peut utiliser cette expression quand ce n’est pas le moment de rire. On ne devrait pas rire Ă  ce moment-lĂ , mais on n’arrive pas Ă  se contrĂŽler. On arrĂȘte de rire et le rire reprend. On arrĂȘte de rire et le rire reprend. Ça peut ĂȘtre par exemple Ă  l’école si quelqu’un dans la classe dit quelque chose de drĂŽle, toi, tu essaies de te retenir, mais comme tu as un fou rire, tu ris quand mĂȘme. Au cinĂ©ma, parfois, les acteurs, on le voit dans des scĂšnes qui ont Ă©tĂ© coupĂ©es, ils ont un fou rire. Ils devraient s’arrĂȘter de rire, mais le rire est trop fort. On dit qu’ils ont un fou rire. On va voir deux exemples. On n’a pas rĂ©ussi Ă  garder notre sĂ©rieux au bureau parce que ma collĂšgue avait un fou rire contagieux ». Ici, tout le monde riait. C’était difficile de rester sĂ©rieux parce qu’il y avait une personne qui avait un fou rire et qui Ă©tait contagieux, c’est-Ă -dire qu’elle a transmis ce fou rire Ă  tout le monde. Il est sorti de la salle de classe parce qu’il avait un fou rire ». Ici, c’est un Ă©lĂšve qui n’arrivait plus Ă  se retenir de rire et il a dĂ» sortir de la classe pour arrĂȘter. TroisiĂšme expression Rire aux Ă©clats. » Ça veut dire rire soudainement, souvent de façon intense. On rit trĂšs fort, on rit aux Ă©clats. Tu peux entendre une variante qui est Ă©clater de rire » ou une description qui est un Ă©clat de rire ». Quand ma collĂšgue au travail s’est aperçue de son erreur, elle a Ă©clatĂ© de rire ». Ou encore, il rit toujours aux Ă©clats, on l’entend de loin ». Tu comprends l’idĂ©e, la notion ici, deux personnes qui rient trĂšs fort. QuatriĂšme expression, trĂšs sympa, trĂšs marrante Etre pliĂ© en deux. » Ici, on peut comprendre cette expression par un moyen visuel. Tu imagines, quelqu’un qui rit tellement que son corps se penche. Il a le souffle coupĂ© et il est pliĂ©. Plier, c’est
 tu vois, lĂ , j’ai une feuille de papier, ça c’est plier ». La feuille est droite. LĂ , je plie la feuille. Ça, c’est l’action de plier. Si quelqu’un est pliĂ© en deux, c’est son corps qui se plie telle la feuille parce qu’il rit trĂšs fort. C’est ça, l’image. Tu peux parfois entendre plier en six », plier en huit » etc. mais si tu retiens ĂȘtre pliĂ© en deux », je pense que ça suffit. Les enfants Ă©taient pliĂ©s en deux devant ce dessin animĂ© » ou encore je suis allĂ© voir un spectacle hilarant, toute la salle Ă©tait pliĂ©e en deux ». Ça indique un rire trĂšs intense. CinquiĂšme expression Mourir de rire. » Heureusement, ce n’est pas littĂ©ral. Personne ne va mourir parce qu’elle rit. Mais ici, l’idĂ©e, c’est vraiment on rit de façon encore une fois trĂšs intense, on rit beaucoup. On rit tellement fort qu’on a du mal Ă  respirer. Tu ris et tu as du mal Ă  respirer, tellement tu ris. L’idĂ©e, c’est que ça pourrait conduire Ă  la mort et on dit que tu es mort de rire, que tu meurs de rire. Dans le langage SMS, parfois les ados Ă©crivent MDR », comme mort de rire ». Ça vient de cette expression, mourir de rire. MDR, c’est mort de rire, que les ados utilisent dans les langages SMS par exemple et parfois, alors lĂ , c’est les plus jeunes encore, ils l’utilisent Ă  l’oral. Quand un ado parle, un autre peut dire Ah MDR ». Ça veut dire mort de rire. Je ris trĂšs fort. C’est trĂšs marrant. Voyons quelques exemples. Je n’ai pas compris sa plaisanterie, mais tout le monde Ă©tait mort de rire ». Ma cousine a beaucoup d’humour, elle me fait mourir de rire ». SixiĂšme expression Se fendre la poire. » Le mot poire », ici, il n’a rien Ă  voir avec le fruit, la poire que tu connais. La poire, c’est un moyen un petit peu familier de parler du visage. Donc le visage, on dit que c’est la poire. Et la fente, ici, le fait de fendre, c’est couper, ça reprĂ©sente un sourire. Si tu te fends la poire, tu as une fente, donc un sourire sur le visage. Se fendre la poire, ça veut dire rire franchement, rire beaucoup, et c’est plutĂŽt familier. Il n’y a pas vraiment de quoi se fendre la poire ». Ça veut dire ce n’est pas vraiment drĂŽle. Ou encore, nous avons vu une belle comĂ©die au cinĂ©ma, on s’est bien fendu la poire, donc on a tous bien ri finalement ». Ce que je te propose maintenant, c’est de voir trois expressions bonus qui sont utilisĂ©es pour autre chose que l’expression du rire mais qui contiennent quand mĂȘme le mot rire ». On a le mot rire » dans ces trois expressions bonus qui arrivent, mais elles ne sont pas utilisĂ©es pour exprimer des situations rigolotes, des situations dans lesquelles on rigole. La premiĂšre, c’est Rire au nez de quelqu’un. » Ça veut dire se moquer de quelqu’un alors qu’il est lĂ , on se moque de quelqu’un en sa prĂ©sence, donc ce n’est pas sympa du tout. On dit qu’on rit au nez de quelqu’un. Par exemple, son chef lui a refusĂ© une augmentation de salaire et il lui a ri au nez ». Ça veut dire qu’il s’est moquĂ© de lui en plus. Il lui a refusĂ© l’augmentation de salaire, et en plus, il a ri Ă  cĂŽtĂ© de cette personne pour se moquer d’elle. Enfin, tu imagines une maman qui va voir deux enfants qui se sont disputĂ©s et qui dit Ă  l’un d’entre eux Tu n’aurais pas dĂ» lui rire au nez comme ça ». Donc, elle indique Ă  cet enfant qu’il n’aurait pas dĂ» se moquer de l’autre. Une autre expression qui contient le mot rire » et qui est trĂšs utilisĂ©e en français Rire jaune. » Rire jaune, ça veut dire qu’on sourit alors qu’on trouve qu’une situation n’est pas vraiment drĂŽle et on sourit souvent parce qu’on est gĂȘnĂ©. On ne trouve pas que ce qui vient d’ĂȘtre dit est drĂŽle, mais on est mal Ă  l’aise, donc on a un petit sourire et on dit qu’on rit jaune. Par exemple, mon collĂšgue faisait des blagues dĂ©placĂ©es, je riais jaune ». Ça veut dire je riais d’une façon mal Ă  l’aise sans vraiment trouver ce qu’il disait drĂŽle. Ca se voyait qu’il ne passait pas un bon moment, il riait jaune ». Ici, encore, on voit que c’est une personne mal Ă  l’aise, donc elle rit jaune, elle fait des sourires forcĂ©s alors qu’elle est mal Ă  l’aise. Et enfin, derniĂšre expression Rira bien qui rira le dernier. » On l’utilise pour montrer qu’on va se venger. Si quelqu’un se moque un peu de nous, on lui indique qu’on va se venger. Ça indique que les choses ne sont pas terminĂ©es, donc on dit rira bien qui rira le dernier ». Ça veut dire celui qui rira en dernier, c’est celui qui rira le mieux, qui rira bien. On indique ici Ce n’est pas fini, je vais me venger ». Par exemple, tu peux dire Mon cousin a gagnĂ© cette premiĂšre partie de poker, mais rira bien qui rira le dernier. » Ça veut dire que les choses ne sont pas finies, donc c’est moi qui rirai en dernier, je vais me venger. Ou encore, il m’a volĂ© mon sandwich, rira bien qui rira le dernier ». Ça indique, ici, que nous prĂ©parons une vengeance, nous allons nous venger. Évidemment, il y a plein d’autres expressions qui contiennent le mot rire », qui exprime le rire se marrer, rigoler, rire comme un bossu, rire comme une baleine, rire Ă  gorge dĂ©ployĂ©e, etc. On en a plein d’autres. Si tu es intĂ©ressĂ©, tu nous le diras en commentaire et on fera un volume 2. Il n’y a pas de souci. Mais en attendant, rĂ©capitulons ce que nous avons vu aujourd’hui pour exprimer le rire En avoir les larmes aux yeux. Avoir un fou rire. Eclater de rire. Etre pliĂ© en deux. Mourir de rire. Se fendre la poire. On a vu trois autres expressions qui utilisaient le mot rire » mais qu’on n’utilisait pas forcĂ©ment dans des situations drĂŽles, c’était Rire au nez de quelqu’un. Rire jaune ; Et rira bien qui rira le dernier. Merci encore Ă  notre ami Johan, membre de l’AcadĂ©mie, qui nous a suggĂ©rĂ© ce sujet de vidĂ©o. Si tu veux rencontrer Johan, tous les autres membres de l’AcadĂ©mie et mon Ă©quipe, bien sĂ»r moi-mĂȘme, tu peux aller jeter un Ɠil dans le premier lien et dĂ©couvrir l’AcadĂ©mie, t’inscrire sur la liste d’attente pour ne pas manquer les ouvertures, le 9 janvier prochain. Merci de ta confiance. N’hĂ©site pas Ă  partager tes propres idĂ©es en commentaire, Ă  laisser un petit J’aime Ă©videmment, si tu as apprĂ©ciĂ© cette vidĂ©o, Ă  la partager avec tes amis qui Ă©tudient, eux aussi, le français. Et bien sĂ»r, si ce n’est pas fait, abonne-toi Ă  la chaĂźne de Français Authentique en activant les notifications. Merci de ta confiance et Ă  trĂšs bientĂŽt pour du nouveau contenu en français authentique. Salut ! Des Ă©vĂ©nements rĂ©cents sont venus nous remettre Ă  l’esprit le risque d’une guerre nuclĂ©aire, qui continue de peser sur le monde oĂč nous vivons. Certes je considĂšre improbable que l’un ou l’autre camp prenne dĂ©libĂ©rĂ©ment la dĂ©cision de plonger le monde dans les horreurs insoupçonnĂ©es et les dĂ©vastations qu’entraĂźnerait une guerre nuclĂ©aire totale. Mais aussi longtemps que notre sĂ©curitĂ© dĂ©pendra du maintien de l’ Ă©quilibre de la terreur » mieux vaut regarder en face le risque qu’une telle situation comporte. Le danger d’une rĂ©action en chaĂźne en cas de guerre nuclĂ©aire dĂ©truit d’ailleurs l’argument rĂ©confortant selon lequel l’abondance des armes nuclĂ©aires a aboli le risque d’une guerre totale. On a de bonnes raisons de croire que mĂȘme les prĂ©dictions les plus osĂ©es quant aux ravages que causerait une guerre nuclĂ©aire gĂ©nĂ©ralisĂ©e ou totale ne sont pas exagĂ©rĂ©es. Il n’y a personne pour soutenir que le monde serait encore ce qu’il est aujourd’hui aprĂšs une telle guerre. Toutefois, bien qu’il y ait naturellement de grandes diffĂ©rences entre les effets produits par les grosses bombes atomiques et ceux des armes nuclĂ©aires plus petites, ce serait Ă  mon avis une erreur de supposer que l’on pourrait employer ces derniĂšres sans courir au moins le grave risque de ne pouvoir limiter les hostilitĂ©s aux petites armes nuclĂ©aires. On se rĂ©fĂšre souvent Ă  la nĂ©cessitĂ© qu’il y aurait probablement pour l’ Ă  un premier stade, de s’en remettre Ă  l’emploi de ce qu’on appelle les armes nuclĂ©aires tactiques ; et dans de tels propos ces armes sont souvent assimilĂ©es Ă  une simple forme d’artillerie amĂ©liorĂ©e. Mais, eu Ă©gard Ă  la puissance de feu et Ă  la force de destruction des moindres engins nuclĂ©aires, je considĂšre que cette classification est absolument aberrante. La seule distinction valable qui puisse ĂȘtre faite est entre armes nuclĂ©aires et armes non nuclĂ©aires. L’existence de la sociĂ©tĂ© humaine en question Les effets produits par les armes nuclĂ©aires ont fait l’objet d’études acadĂ©miques rĂ©alisĂ©es par des experts en stratĂ©gie, particuliĂšrement aux Etats-Unis, oĂč les publications officielles ont fait paraĂźtre sur ce sujet de nombreuses informations. Dans son livre sur la guerre thermonuclĂ©aire On thermonuclear War, M. Herman Kahn pose la question Les survivants envieraient-ils le sort des morts ? » ; de son cĂŽtĂ© le professeur Oskar Morgenstern Ă©crit Peut-ĂȘtre que mĂȘme les auteurs de science-fiction ne peuvent imaginer vraiment ce que cela signifierait pour les survivants de voir cinquante, quatre-vingts ou cent millions de gens tuĂ©s en quelques jours, en quelques heures ou en quelques minutes, et des dizaines de millions d’autres gravement atteints et vivant sans espoir dans des taudis, dans l’atmosphĂšre empoisonnĂ©e des dĂ©bris radioactifs. » Enfin dans un livre rĂ©cent, On the prevention of war, M. John Strachey, aprĂšs avoir passĂ© en revue les faits tels qu’ils sont, conclut que mĂȘme une seule guerre nuclĂ©aire viendrait remettre en question l’existence de la sociĂ©tĂ© humaine organisĂ©e. Une sĂ©rie de guerres du mĂȘme genre y mettraient Ă  coup sĂ»r un point final ». Le terme d’arme nuclĂ©aire est couramment utilisĂ© pour dĂ©signer indiffĂ©remment toute arme tirant sa puissance explosive soit de la fission, soit de la fusion nuclĂ©aire. Mais le terme Ă  fission » s’applique spĂ©cifiquement Ă  une arme atomique » de l’ordre d’un kilotonne, tandis que Ă  fusion » correspond Ă  une arme Ă  hydrogĂšne » ou thermo-nuclĂ©aire » de l’ordre du mĂ©gatonne. La production », autrement dit la puissance, des moyens nuclĂ©aires se mesure en tonnes Ă©quivalant aux quantitĂ©s d’explosifs classiques TNT et s’exprime soit en kilotonnes Kt — 1 Kt vaut 1 000 tonnes de TNT — lorsqu’il s’agit d’armes atomiques ou Ă  fission », soit en mĂ©gatonnes Mt — 1 Mt vaut 1 000 000 de tonnes de TNT — s’il s’agit de bombes Ă  fusion » ou thermonuclĂ©aires. Une bombe Ă  fission du type Hiroshima 20 Kt Ă©quivaut donc Ă  une force explosive de 20 000 tonnes de TNT, et une bombe Ă  fusion de 10 Mt produit une Ă©nergie Ă©gale Ă  celle de 500 bombes Ă  fission de 20 Kt. A titre de comparaison, on se rappellera que les bombes trĂšs lourdes du type classique lancĂ©es d’avions au cours de la derniĂšre guerre Ă©taient de l’ordre d’une tonne. Les plus lourdes contenaient 6 tonnes de TNT et pouvaient dĂ©truire une rĂ©gion couvrant Ă  peu prĂšs 300 mĂštres carrĂ©s. Une bombe de 20 Kt peut, elle, dĂ©truire des constructions en brique de type courant sur une surface de 8 kilomĂštres carrĂ©s et peut causer des dĂ©gĂąts considĂ©rables, par suite des radiations, sur une surface double. Une bombe de 10 Mt cause la destruction d’une rĂ©gion couvrant environ 400 kilomĂštres carrĂ©s, et ses radiations peuvent ravager plus de 20 000 kilomĂštres carrĂ©s. Elle pourrait donc anĂ©antir complĂštement une zone construite qui possĂ©derait les dimensions de l’une des plus grandes capitales du monde. On a calculĂ© que, pour un pays comme la France, de 500 000 Ă  600 000 kilomĂštres carrĂ©s, peuplĂ© de 40 Ă  50 millions d’habitants, la destruction totale des moyens de vie serait rĂ©alisĂ©e avec 6 000 bombes Ă  fission, ou de 20 Ă  30 bombes Ă  fusion, pourvu qu’elles soient bien rĂ©parties sur toute la surface. D’autre part on a estimĂ© qu’une attaque prĂ©vue pour dĂ©truire les 150 principales villes amĂ©ricaines tuerait — sans qu’il soit tenu compte des abris contre les retombĂ©es ou des moyens d’évacuation — entre 160 et 180 millions de citoyens amĂ©ricains. Outre la force de l’explosion et la chaleur, qui ont les plus grands effets sur les constructions et les installations d’équipement, chaque explosion nuclĂ©aire s’accompagne de radiations thermiques et nuclĂ©aires qui, elles, produisent les plus grands effets sur la population. A Hiroshima et Ă  Nagasaki, les brĂ»lures causĂ©es par l’explosion provoquĂšrent de 20 Ă  30 % des dĂ©cĂšs. Pour une bombe de 20 kilotonnes, les individus non protĂ©gĂ©s pourraient ĂȘtre atteints de brĂ»lures fatales jusqu’à 1,5 kilomĂštre de distance, et jusqu’à 3 kilomĂštres les brĂ»lures seraient sĂ©rieuses. Ces mĂȘmes distances, dans le cas d’une bombe de 20 mĂ©gatonnes, se multiplient par 20. Il est plus difficile d’établir les effets de la radio-activitĂ© et des retombĂ©es. On peut trouver des retombĂ©es locales Ă  une distance comprise entre 150 et 500 kilomĂštres Ă  partir du point 0 au sol et sur une largeur supĂ©rieure Ă  60 kilomĂštres, ces chiffres variant selon la puissance de la bombe, la force du vent et les conditions atmosphĂ©riques. Les retombĂ©es globales ne se manifestent pas immĂ©diatement aprĂšs l’explosion mais leurs effets Ă  long terme sont considĂ©rĂ©s comme trĂšs dangereux. Les Etats-Unis, l’Union soviĂ©tique et le Royaume-Uni disposent actuellement d’engins Ă  fission et Ă  fusion dont la force explosive varie entre 20 kilotonnes et 20 mĂ©gatonnes et qui peuvent ĂȘtre transportĂ©s soit par des bombardiers stratĂ©giques, soit par fusĂ©es MRBM et ICBM, L’Union soviĂ©tique a d’autre part procĂ©dĂ© Ă  l’essai d’une arme de 50 mĂ©gatonnes. Enfin les Etats-Unis et l’ ont produit tous deux des armes nuclĂ©aires destinĂ©es Ă  un usage tactique et dont la puissance explosive varie entre 1 et 20 kilotonnes. Une guerre nuclĂ©aire limitĂ©e peu probable Tandis que la dĂ©couverte des armes nuclĂ©aires, il y a une vingtaine d’annĂ©es, a rendu disponible une Ă©norme puissance explosive, le dĂ©veloppement des fusĂ©es, survenu au cours des dix derniĂšres annĂ©es et qui permet de transporter en quelques minutes cette force explosive Ă  des distances intercontinentales, marque une rĂ©volution aussi importante que la dĂ©couverte de la fission nuclĂ©aire elle-mĂȘme. Le fait d’avoir des stocks d’engins nuclĂ©aires ne suffit plus aujourd’hui Ă  donner une vĂ©ritable capacitĂ© nuclĂ©aire Ă  un Etat. Le facteur essentiel est dĂ©sormais la possession des vĂ©hicules porteurs pour utiliser ces engins. La concentration des efforts sur la stratĂ©gie de dĂ©fense active, destinĂ©e Ă  dĂ©truire les moyens de rĂ©torsion de l’adversaire, ainsi que le renforcement des bases de fusĂ©es que l’on observe actuellement signifient tous deux que l’on met l’accent sur les armes de prĂ©cision et de grande puissance. A l’intĂ©rieur de l’alliance atlantique, prise dans son ensemble, le problĂšme du transport des bombes et engins nuclĂ©aires ne se pose pas. Il y a deux ans un expert amĂ©ricain avait dĂ©clarĂ© d’autre part que les Etats-Unis possĂ©daient environ 1 000 bombes Ă  hydrogĂšne, chacune capable d’anĂ©antir une citĂ©, et qu’ils disposaient d’une quantitĂ© suffisante de matĂ©riel de rĂ©action en chaĂźne pour en fabriquer un demi-million. Contre les troupes en opĂ©rations sur le terrain, les effets des armes nuclĂ©aires tactiques sont tels qu’il faudrait s’attendre que le taux des victimes soit trĂšs Ă©levĂ©. Dans le cas d’une bombe atomique de 2 Kt, tous les hommes Ă  dĂ©couvert seraient atteints immĂ©diatement sur un rayon de 550 mĂštres Ă  partir du foyer de l’explosion au sol et sur un rayon de 900 mĂštres tous les hommes seraient atteints en l’espace de quatre heures. S’ils sont Ă  l’abri dans des tranchĂ©es, ces distances se rĂ©duisent Ă  des rayons de 400 Ă  650 mĂštres respectivement. Et puisque l’on a prĂȘtĂ© une grande attention Ă  l’emploi sur les champs de bataille de fusĂ©es sol Ă  sol de courte portĂ©e, les projets d’interdiction de l’emploi d’armes nuclĂ©aires par les forces aĂ©riennes tactiques pourraient bien constituer le danger le plus sĂ©rieux de rĂ©action en chaĂźne en cas de guerre nuclĂ©aire. Au cours de la manƓuvre de l’ Carte blanche » en 1955, 3 000 avions furent mis en action et lancĂšrent » 335 bombes. On en dĂ©duisit que les victimes devaient ĂȘtre estimĂ©es Ă  1 700 000 morts et 3,5 millions de blessĂ©s, sans tenir compte des effets de la radio-activitĂ© produite par les bombes. De ces chiffres les auteurs soviĂ©tiques ont conclu Ă  l’évidence des dangers que prĂ©senterait une guerre nuclĂ©aire, ce qui a pu avoir une certaine influence sur l’opinion russe. Mais ces chiffres semblent aussi contredire que la thĂ©orie d’une guerre nuclĂ©aire limitĂ©e est une doctrine rĂ©aliste. Tout examen des effets produits par les armes nuclĂ©aires met en Ă©vidence la conclusion que la guerre nuclĂ©aire, Ă  quelque Ă©chelle que ce soit, est d’un type et d’une amplitude diffĂ©rant entiĂšrement de ceux des hostilitĂ©s caractĂ©risĂ©es par l’emploi d’armes tactiques, et que le passage d’un stade Ă  l’autre est d’une importance cruciale. Cela me semble aussi rĂ©vĂ©ler que si les armes nuclĂ©aires sont de nature Ă  dĂ©courager l’agresseur, elles ne peuvent ĂȘtre utilisĂ©es pour la dĂ©fense du territoire. Toute la conception de la dĂ©fense occidentale doit ĂȘtre fondĂ©e sur le principe qu’il faut empĂȘcher la guerre et sur la nĂ©cessitĂ© d’éviter le dĂ©clenchement d’une rĂ©action en chaĂźne si jamais des hostilitĂ©s limitĂ©es devaient Ă©clater et entraĂźner l’utilisation d’armes nuclĂ©aires. Dans ces conditions le dĂ©sarmement gĂ©nĂ©ral, soumis Ă  l’inspection et au contrĂŽle, n’a pas besoin d’autre justification. Rechercher > Ce qu'il y a de fou dans le monde > texte Ce qu'il y a de fou dans le monde ACHETER LE CDCHEZ NOTRE PARTENAIREAuteur CommunautĂ© du Chemin Neuf, CommunautĂ© du Chemin Neuf CatĂ©gories chant Ă  l'Esprit Saint Temps liturgiques autre Ce qu'il y a de fou dans le monde, VoilĂ  ce que Dieu a choisi. Ce qu'il y a de faible dans le monde, VoilĂ  ce que Dieu a choisi. Contrechant Viens Esprit de feu Viens Esprit d'amour Viens Esprit de Dieu Viens nous t'attendons. © - CommunautĂ© du Chemin Neuf ex-Artemas Comment ReconnaĂźtre un Psychopathe 9 Signes et SymptĂŽmes Posted by . . SOMMAIREComment ReconnaĂźtre un Psychopathe ou sociopathe ?Voici 9 signes qui vous aideront Ă  reconnaĂźtre un psychopathe1/ Le psychopathe manque cruellement d’empathie pour les autres2/ Le psychopathe n’a pas de remords et ne culpabilise pas3/ Le psychopathe fait preuve de sang-froid4/ Le psychopathe est Ă©gocentrique et narcissique 5/ Le psychopathe n’a pas de buts prĂ©cis Ă  long terme6/ Le psychopathe manipule et adopte des comportements inhumains »7/ Le psychopathe adopte des comportements anti-sociaux8/ Le psychopathe est de nature impulsif et instable Ă©motionnellement9/ Le psychopathe a des difficultĂ©s Ă  maintenir ses relationsLe Test Psychopathe Selon les estimations, environ 1 individu sur 100 dans la population gĂ©nĂ©rale serait psychopathe
 Avec un ratio de 3 hommes pour une femme psychopathe. La psychopathie, c’est quoi ? La psychopathie » est une dĂ©viance et un trouble de la personnalitĂ©. Selon certains, il ne s’agirait pas d’une vĂ©ritable maladie mentale. Par dĂ©finition, les psychopathes ou sociopathes sont des individus qui adoptent des comportements inhumains et anti-sociaux. Le but de cet article est de dresser la liste des signes et symptĂŽmes qui vous permettront de repĂ©rer facilement les gens qui souffrent de ce trouble de la personnalitĂ©. Comment ReconnaĂźtre un Psychopathe . Voici 9 signes qui vous aideront Ă  reconnaĂźtre un psychopathe 1/ Le psychopathe manque cruellement d’empathie pour les autres Ces individus n’éprouvent pas de sentiments envers les autres. Ils ne sont pas capables spontanĂ©ment de se mettre Ă  la place des autres ce qui explique leur capacitĂ© Ă  les faire souffrir physiquement et psychologiquement. Vous devez retenir ceci le psychopathe est indiffĂ©rent face Ă  la souffrance et la douleur d’autrui et il ne se prĂ©occupe donc pas du sort de ses victimes
 . 2/ Le psychopathe n’a pas de remords et ne culpabilise pas Ces personnes ne ressentent aucune culpabilitĂ©. C’est pourquoi ils sont prĂȘts Ă  tout pour arriver Ă  leurs fins. Jamais le psychopathe ne reconnaĂźtra ses torts et sa responsabilitĂ© – mĂȘme aprĂšs un passage Ă  l’acte. Irresponsable et incapable de se remettre en question, le psychopathe dira toujours c’est la faute de l’autre
 » En particulier, vous ne serez pas surpris de dĂ©couvrir que le psychopathe estime ne pas avoir de problĂšme psychologique et ne voit donc aucune raison de changer son comportement psychopathe
 . 3/ Le psychopathe fait preuve de sang-froid Le psychopathe est un ĂȘtre insensible et froid. Son regard est trĂšs froid et il contrĂŽle parfaitement ses peurs. Il est donc impossible de le prendre par les sentiments
 De plus, le psychopathe dĂ©teste la routine et la monotonie. Il aime prendre des risques et recherche les sensations fortes. Il va souvent consommer de l’alcool, du tabac ou des drogues et pratiquer des activitĂ©s dangereuses jeux d’argent, sports dangereux, roulette russe, dĂ©linquance, sexualitĂ© perverse,
 Vous pouvez facilement le repĂ©rer Ă  son besoin constant de stimulations. Les psychopathes ne sont pas abonnĂ©s Ă  la tranquillitĂ©, au silence et Ă  la rĂ©flexion. Ils ont constamment besoin d’ĂȘtre divertis et occupĂ©s
 . 4/ Le psychopathe est Ă©gocentrique et narcissique Les psychopathes ont un Ă©go surdimensionnĂ© », ils sont en permanence centrĂ©s sur eux-mĂȘmes simplement parce qu’ils ont une personnalitĂ© narcissique et Ă©gocentrique. Ils se perçoivent comme le centre du monde. Ils veulent ĂȘtre admirĂ©s et pensent que les autres les envient. Ils vont souvent se croire plus intelligents et plus forts qu’ils ne le sont en rĂ©alitĂ©. Leur personnalitĂ© fait qu’ils ont une grande facilitĂ© Ă  se dĂ©tacher des autres ils se fichent de ce que les autres pensent d’eux ainsi que de leurs actes ils mentent sans scrupules, ne sont pas fiables, trichent, s’absentent sans prĂ©venir et ne tiennent pas leurs promesses. . 5/ Le psychopathe n’a pas de buts prĂ©cis Ă  long terme Les psychopathes n’ont pas d’objectifs rĂ©alistes Ă  long terme. Soit ils n’ont pas d’objectif du tout soit leurs ambitions sont irrĂ©alisables et basĂ©s sur une estimation exagĂ©rĂ©e de leurs capacitĂ©s et rĂ©alisations Ă©go dĂ©mesurĂ© . 6/ Le psychopathe manipule et adopte des comportements inhumains » Le psychopathe est une personne irritable, intolĂ©rante Ă  la frustration et colĂ©rique. Il se sentira vite frustrĂ© en particulier s’il n’obtient pas ce qu’il veut. Vu son faible niveau de maĂźtrise de soi, le psychopathe est imprĂ©visible et s’énerve vite en exprimant violemment sa colĂšre sur les autres. Les crises de rage avec passages Ă  l’acte et violence physique et morale sont typiques et se manifestent trĂšs vite chez la personnalitĂ© psychopathique. La violence du psychopathe s’exprime Ă  l’égard des autres mais aussi vers lui-mĂȘme mutilation, suicide. Par ailleurs, les psychopathes sont extrĂȘmement manipulateurs avec les personnes de leur entourage. Pour eux, les autres sont des objets qu’ils manipulent et instrumentalisent » pour assouvir leurs besoins. Ils vont continuellement s’en prendre aux autres attaques, critiques, rabaissements, dĂ©nigrements, intimidations, dĂ©valorisation et humiliations et toujours prendre les autres pour responsables de leurs difficultĂ©s. Ils perçoivent les autres comme des proies potentielles qu’ils effrayent, persĂ©cutent et veulent dominer pour se revaloriser eux. Le psychopathe est gĂ©nĂ©ralement trĂšs bavard et convainquant. Il utilisera le langage comme une arme pour faire du harcĂšlement moral. MĂ©fiez-vous des psychopathes, ce sont des personnes potentiellement dangereuses qui d’ailleurs auront souvent affaire avec la justice
 . 7/ Le psychopathe adopte des comportements anti-sociaux En gĂ©nĂ©ral, le psychopathe est quelqu’un qui se dĂ©sintĂ©resse du monde et mĂ©prise les rĂšgles sociales il se crĂ©e ses propres rĂšgles. FrĂ©quemment isolĂ©, avec pas ou peu d’amis, le psychopathe adopte souvent un comportement fortement anti-social. De la mĂ©fiance au mĂ©pris en passant par les agressions, la persĂ©cution et pouvant aller jusqu’à des actes criminels vis-Ă -vis de ses ennemis. Il lui est impossible de participer Ă  un groupe social, difficile de conserver longtemps son emploi, etc. Les psychopathes se sentent victimes et exclus de la sociĂ©tĂ© et peuvent devenir des casseurs, des extrĂ©mistes ou des terroristes ayant au fond d’eux une grosse rancoeur contre la sociĂ©tĂ©. . 8/ Le psychopathe est de nature impulsif et instable Ă©motionnellement A l’instar de la personnalitĂ© borderline, le psychopathe souffre d’une impulsivitĂ© importante et d’instabilitĂ© Ă©motionnelle. Il fait les choses par envie et pour obtenir une satisfaction immĂ©diate. Etant instable et imprĂ©visible, il va rĂ©guliĂšrement dĂ©charger » son angoisse sur les personnes proches. Ainsi, son humeur est trĂšs changeante triste, anxieuse, dĂ©primĂ©e, colĂ©rique, agressif,
. Le psychopathe amoureux s’engage dans une relation de façon assez intense au dĂ©but mais la relation ne durera pas longtemps. Le partenaire sera vite pris pour cible et dĂ©valorisĂ©. . 9/ Le psychopathe a des difficultĂ©s Ă  maintenir ses relations Attention, contrairement aux idĂ©es reçues, la plupart des psychopathes ne sont pas des tueurs en sĂ©rie ! Ce sont plutĂŽt des individus qui vivent de façon isolĂ©e par rapport aux autres. Le problĂšme est qu’ils se sentent persĂ©cutĂ©s et vont mĂ©priser les autres. Le psychopathe se crĂ©e difficilement des relations et a de grosses difficultĂ©s Ă  maintenir une bonne relation avec autrui. . Le Test Psychopathe Vous pouvez identifier les psychopathes avec un test et en suivant la mĂ©thode de Hare. Cliquez ici pour en savoir plus sur cette mĂ©thode. . Auteur de cet article MichaĂ«l LIZEN - Copyright ©2020 All Rights Reserved - Tous Droits RĂ©servĂ©s .

ce qu il ya de fou dans le monde